Exister et vivre impliquent nécessairement de prendre en compte ses besoins. Ils sont de plusieurs ordres et peuvent évoluer dans le temps.
La satisfaction de nos besoins apporte du plaisir dans la vie. Eprouver du plaisir nous amène à trouver la motivation à aller plus loin et persévérer (construction, développement). Se construire c'est aller vers plus d’autonomie (responsabilité, indépendance) et pouvoir satisfaire ses besoins tout seul. La satisfaction de nos besoins donne donc du sens à la vie.
La non-satisfaction de nos besoins entraîne de la frustration dans la vie, du déplaisir. Et sans plaisir, la démotivation conduit au laisser aller (destruction (auto-), désintérêt, repli). Cette autodestruction nous entraîne vers la dépendance (drogues, besoin de soutient, irresponsabilité…). Au final, la non-satisfaction de nos besoins induit un manque de sens dans la vie. Plus le temps passe, plus notre vie manque de sens, plus on finit par oublier de satisfaire nos besoins. Pourtant c’est eux, à la base, qui satisfaits pourraient nous mener vers le plaisir et vers une vie pleine de sens.
Eprouver du plaisir ou au contraire de la frustration nous permet de détecter si l’on est sur la bonne voie. Plaisir et frustration nous alertent quotidiennement sur la satisfaction ou non-satisfaction de nos besoins personnels. Ce qui nous correspond et qui est source de développement sera pour nous source de plaisir.
Il est donc primordial de connaître ses propres besoins pour pouvoir les satisfaire. Ils sont la base de notre développement et ils peuvent nous conduire vers une vie plus riche de sens. Mais cela implique de savoir ce qui est bon pour nous, quelles sont nos aspirations profondes et de mettre au jour notre système de valeur personnel. Cela implique également de démêler nos besoins véritables de notre multitude de besoins plus secondaires.
Lien vers d'autres articles sur "la PNL programmation Neurolinguistique" de la rubrique "Enquête de Soi".
Source : d'après Pierre Pyrronet, cours de PNL.
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hourquin (jeudi, 23 février 2023 01:22)
jsp ( une caps de nurofen de + ptétre ) sans ça , et le reste tout me semble difficile ..
Pachy (mardi, 10 mai 2022 07:19)
C'est très simpliste car la frustration modérée participe au plaisir.
En occident, le bonheur est obtenir ce qu’on veut, et on est malheureux quand on n’obtient pas ce qu’on veut. La frustration devrait être aimée quand elle est modérée car c’est vraiment un travail spirituel. En fait le bonheur est une manière de vivre, qu’on soit frustré ou pas ! Il est indépendant de la satisfaction ou de la frustration.
Il y a un rapport entre la frustration et le plaisir : si la frustration n’est pas suffisante, on a peu de plaisir. Ce qui donne de la valeur au plaisir c’est le temps de frustration. S’il est trop long, à l’inverse, il chute ; il faut donc différer d’un temps optimum.