7 raisons de remettre au lendemain

 

Les 7 raisons qui font que vous remettez à chaque fois au lendemain (et que vos projets restent à l’état de projet) !

Source : olivia-myplanner, Pixabay
Source : olivia-myplanner, Pixabay


Cet article en audio à la demande ! Podcast de 10 min.

 

Raison 1 : nous ne savons pas nous fixer des objectifs !

La meilleure méthode pour se trouver une excuse est de garder en tête un objectif flou, sous forme de rêve. En effet, avoir pour objectif d’écrire un livre est ambitieux et représente une tâche impressionnante voire décourageante. Par contre, se fixer comme objectif d’écrire une page par semaine, voilà qui semble plus bien plus réalisable et plus facile.

Fixez vous un objectif et découpez le en sous-objectifs réalistes et mesurables qui tiennent compte de votre emploi du temps et de votre motivation. Il s’agit de mettre en place une nouvelle habitude ! Ensuite, déterminez le moment idéal pour réaliser votre tâche. Déterminez des dates précises pour contrôler votre avancement et revoir votre planning si besoin. Il s’agit dans ce cas de dates intermédiaires qui vous conduisent vers l’objectif final.

 

En résumé :

  • découpez votre objectif en sous objectifs réalisables et mesurables (quantifiables).
  • déterminez quand vous allez réaliser cette tâche afin de mettre en place une habitude.
  • fixez vous une date périodique pour évaluer votre avancement.
  • accordez vous des jours de repos réguliers (1 jour par semaine par ex.) et pourquoi pas des récompenses.
  • passez du dire (ou du rêve) au faire ! Avec un objectif et des sous-objectifs réalisables, plus d’excuses !

 

Raison 2 : nous ne sommes pas prêts à échouer plusieurs fois !

 

C’est sans doute un point bloquant car se lancer dans un projet peut également signifier échouer. Cela implique de se confronter à la peur de l’échec et d’oser assumer la dure réalité de notre propre imperfection. Cela nécessitera également une dose de motivation pour se relancer. Pour éviter de tels désagréments rien de plus simple que de ne rien tenter !

 

L’échec est un moyen de progresser et de se perfectionner. Il ne faut pas avoir peur d’avancer lentement mais plutôt d'avoir peur de s’arrêter.

 

Réussir du premier coup est idéal mais reflète rarement la réalité. En effet :
- Steven Spielberg a été refusé 3 fois à l’Université (California Film School).
- le scripte du film « Rocky » de Sylvester Stallone a été refusé pas moins de 1500 fois avant d’être retenu.
- James Dyson a créé environ 5126 prototypes d’aspirateurs avant de connaître le succès.
- la recette du colonel Sanders a été refusée 1009 fois avant de lancer KFC
- on estime que Thomas Edison a dû faire pas moins de 10000 essais avant de mettre au point son ampoule électrique…

 

Raison 3 : nous avons peur de ce que pensent les autres (de nous) !

 

En voilà une bonne raison souvent inconsciente de ne pas se bouger. Ne pas avoir pu se montrer tel que l’on est, s’autoriser à changer ou oser prendre des risques sont d’ailleurs les grands regrets de beaucoup sur le lit de mort.

 

En effet, nous préférons conserver ou obtenir l’approbation des autres, éviter le risque de décevoir plutôt que d’être enfin en accord avec soi-même et s’épanouir. Faire les choses uniquement pour obtenir l’approbation des autres n’est pas la meilleure façon d’être aimé. Vous avez sans doute un talent ou une passion ! Quel dommage de ne pas vous autoriser à l’offrir aux autres. Qu’est-ce-qui vous en empêche ? Peut-être se montrer sous un nouveau jour, se dévoiler plus intimement ou devoir faire face au regard des autres en cas d’échec ?

 

Raison 4 : nous adorons nous plaindre !

 

Pour certains, ne pas arriver à changer sa situation ou concrétiser enfin un rêve, cela permet de pouvoir continuer à se plaindre pour attirer l’attention vers soi. Jouer le rôle de victime et se plaindre n’a souvent que pour seul objectif de pallier à un manque d’amour ou d’éviter la culpabilité. Trouver une solution à notre problème n’est pas vraiment important. Que se passerait-il si un jour nous arrêtions de nous plaindre ? Peut-être créer une attitude plus saine avec un esprit plus positif qui permettra de se tourner enfin vers la recherche de solutions. Et certainement également de s’entourer de gens positifs qui préféraient vous fuir avant. Bref démarrer une nouvelle vie.

 

D’après Alexis SANTIN (www.nouvelhomme.fr), la meilleure habitude positive à développer est « d'arrêter de se plaindre ».

 

Raison 5 : nous n’avons personne pour nous pousser !

 

Vivre seul sa passion peut s’avérer frustrant à long terme. Toutefois ce n’est pas toujours facile de trouver aussi passionné que soi, de trouver des personnes qui croient en notre potentiel ou qui sont là au bon moment pour nous remotiver.

 

Tout le monde n’a pas un coach même si ce serait sans doute l’idéal. Toutefois, internet déborde de blogs, forums, sites avec des oreilles attentives et plein de bons conseils. Un club ou une association est également un bon moyen de trouver des personnes sur la même longueur d’onde et motivantes.

 

Mais, avant tout, pour solliciter de l’aide et éventuellement du soutient, il faut oser parler de votre projet et lui donner une place réelle dans votre vie et auprès de votre entourage. Cela n’est pas toujours facile et dans bien des cas, on ne peut compter que sur soi-même et avoir ce que l’on appelle la foi !

 

Raison 6 : nous sommes des consommateurs de « virtuel »

 

A certains moments de la journée, nous sommes soit consommateurs soit créateurs. Il est clair qu’il est souvent bien plus confortable de consommer du contenu (internet, facebook, télévision…) que d’en créer. La société fait d’ailleurs beaucoup pour que nous soyons au maximum «consommateurs » et cela au détriment de notre propre potentiel créateur. Il va falloir se remettre à créer ! Et cela sera beaucoup plus épanouissant. Reprenez confiance dans votre pouvoir de création.

 

Raison 7 : nous n’avons aucune autodiscipline !

 

L’autodiscipline doit être considérée comme un effort positif qui après un temps se transformera en habitude et cela en vue d’atteindre un objectif fixé.

 

Pour fonctionner, l’autodiscipline doit être sélective. C’est à dire qu’elle doit servir une tâche courte, précise et non un objectif vague. Il vaut donc mieux découper un objectif en plusieurs tâches distinctes et courtes. Ainsi il est plus facile de sentir la progression et la motivation sera d’autant plus grande.

 

Le but est d’éviter de travailler beaucoup un jour et pas du tout le lendemain. Prévoyez un moment et une durée précise et courte afin d’avancer petit à petit. Tenez-vous en à la durée que vous aurez fixée et pas plus ou alors faites une autre tâche courte pour terminer. Ainsi, au lieu de travailler sur un coup de tête, vous travaillez à un moment précis en vous donnant du temps avant pour réfléchir à ce qui est prioritaire. Prenez l’habitude d’associer ce moment à un rituel comme commencer votre travail en se faisant un café. Ajoutez y du plaisir comme un fond de musique, travaillez dehors au soleil, allumez une bougie odorante…Vous mettez alors en place une discipline qui deviendra une routine pour qu’ensuite l’habitude finisse par travailler pour vous.

 

 

En clair, voyez plutôt la discipline comme une gestion du temps et son contrôle. Il ne s’agit pas de s’obliger à faire une tâche et à la terminer mais plutôt de gérer son temps et examiner sa progression.

 

Pour terminer, soyez indulgent avec vous-même, vous n’êtes pas un robot programmable.

 

N'hésitez pas à lire l'article "L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt" de la rubrique "Plus Loin".

 

 

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Commentaires: 2
  • #2

    Réponse de Devenir-Zen à Marie (lundi, 03 décembre 2018 11:15)

    Bonjour Marie. Visiblement, votre passé vous pèse et il serait peut-être bon de pouvoir en parler à des professionnels. Est-ce-que votre anxiété et angoisse ne viendraient-elles pas de la responsabilité permanente dont vous avez eu à faire face très tôt dans votre enfance. Vous avez sans doute rarement pu vous détendre et lâcher-prise du fait de votre "responsabilité" quotidienne. Vous souhaitez tirer un trait sur votre passé ! Mais votre passé fait partie de vous et je ne pense pas que rayer cette partie de vie soit possible (et la solution). Au contraire, votre enfance difficile vous a sans doute apporté du positif, développé en vous des qualités et compétences, ne serait-ce que l'altruisme, le don de soi, l'amour ou la bienveillance. Hier, cette vie même difficile apportait du sens à votre vie. Mais aujourd'hui, qu'en est-il ? Quel sens donnez-vous à votre vie ? Quelles qualités ou compétences pouvez-vous mettre en avant et offrir au monde ? Il faudra peut-être aussi apprendre à faire confiance en la vie et vous reposer un peu plus sur les autres. Le temps du service permanent aux autres est terminé et pensez maintenant à vous, profitez et faites enfin ce que vous aimez. Hier, vous ne pouviez pas dire non mais aujourd'hui c'est possible. Lorsque je repense à des événements douloureux de mon enfance, je ferme les yeux et visualise cet enfant triste que j'étais. Je le rejoins et lui prends la main, le réconforte, lui explique ce qu'il ne comprenait pas à cette époque, lui dit qu'il peut être fier de lui. Vous verrez cela fait du bien et créer du lien positif avec votre passé. La fille abandonnée, triste et devenue trop vite adulte est toujours en vous, seule. Au fond de vous, vous sentez sa présence. Ne l'abandonnez pas, au contraire, prenez la dans vos bras et redonnez lui le sourire ainsi que la joie de vivre.

  • #1

    Marie (jeudi, 29 novembre 2018 15:03)

    je suis anxieuse , angoissée depuis l'enfance j'ai manqué de repères, mére au travail, pére gravement malade, paralysé, 25 ans comme cela, et à la maison, sous mes yeux, en aidant, le plus que je pouvais à soigner mon père, une grd mère adorable qui pouvait peu, nous étions pauvres, pas d"aide dans les années 30. mes angoisses viennent de cet état de fait qui fut mon quotidien. Pourquoi ne puis je tirer un trait sur mon passé. expliquez moi je vous remercie.